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Entrepreneure à la une : Mary Yoke : « Avant-Premières prend en compte le facteur humain »

mardi 15 novembre 2022

Traductrice, Mary est contrainte de créer son activité à 57 ans. Transition subie entre vie de salariée et la proximité de la retraite, la prise en compte du facteur humain à Avant-Premières, va lui procurer un nouveau souffle. Témoignage.

Américaine installée à Lannion, Mary a décidé de créer son entreprise, il y a cinq ans, après une rupture conventionnelle avec son employeur. « L’entreprise dans laquelle je travaillais avait été rachetée et le rythme de travail était devenu très stressant. On m’a fait sentir que j’étais dépassée, que je ne m’adaptais pas assez vite aux changements. J’avais 57 ans et je me suis sentie dévalorisée ». Puis, « mon corps a dit stop ». Mary se trouve dans l’incapacité de se lever, doit prendre des médicaments pour dormir. Burn-out. « Pour autant, mes enfants étaient encore scolarisés, il me fallait continuer à assurer pour ma famille. J’avais cette pression de devoir retravailler rapidement malgré le fait que je me fatiguais très vite. Je savais que j’avais besoin de temps ». Équation complexe.

Elle étudie alors les différentes possibilités de se mettre à son compte. « Quand j’ai rencontré la coopérative, je me suis dit que c’était la bonne solution parce qu’elle prenait en compte le facteur humain ». Elle y fait son entrée, en 2017, en tant que traductrice. Avec l’appui de l’équipe, Mary remet progressivement le pied à l’étrier. « Ma fin de carrière m’apportait la chance d’avoir un bon carnet d’adresses qu’il a suffi de réactiver. Ensuite, ils m’ont accompagnée à reprendre doucement mon rythme, m’ont freinée parfois. Nous avons mis en place des contrats cadre avec mes clients, avec un nombre d’heures mensuelles maximum, de façon à me préserver. Grâce à eux, j’ai appris à dire non et à m’écouter. Je n’étais pas seule ».

Si elle cherchait avant tout une solution pour retravailler, Mary, dont l’activité est plutôt solitaire, a trouvé à la coopérative la force d’un collectif. « Cette période m’aura permis de démystifier la création d’entreprise et d’expérimenter la cocréation. En tant qu’entrepreneurs associés, nous travaillons ensemble pour la coopérative et cela donne du sens, autre que celui que vous avez dans votre métier ». Aujourd’hui, Mary se dit « tranquille » et prête à aborder sa retraite dans un an. Une nouvelle vie qu’elle consacrera à ses passions : jardinage, marche... et aussi à un nouvel investissement « dans des associations ». Collectif, quand tu nous tiens...

Mary Yoke
Traduction du français vers l’anglais
06 65 31 28 17
www.maryyoketranslations.com

Rédaction : Katell Communication – Marie-Laure Charles – 06 86 58 41 70
Crédit Photo : La Lanterne – Yoan Brière - 06 61 85 04 00

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