Guylaine, 40 ans, est aujourd’hui à la tête d’une « colo » et elle « s’éclate dans son travail ». Elle dirige une pension pour chiens et apporte son expertise en éducation pour améliorer la relation maîtres/chiens. Ça n’était pourtant pas gagné d’avance. Son projet, elle y pense depuis cinq ans. Quand son employeur lui propose une rupture conventionnelle, elle y voit un signe : l’opportunité qu’elle attendait pour créer sa propre activité et vivre d’une passion née quand elle avait 11 ans. « Ça faisait un moment que j’y pensais mais j’avais peur financièrement de me retrouver sans rien, de ne pas aller au bout de mon projet. Je manquais de confiance en moi ».
Elle s’informe auprès de Pôle Emploi, la CCI, consulte un comptable : « J’ai été plusieurs fois découragée, j’ai failli renoncer. La création, les statuts juridiques auxquels je ne comprenais rien, le côté juridique, administratif... j’avais en face de moi des professionnels qui me disaient que ce n’était pas viable avec les moyens dont je disposais ».
C’est l’une de ses amies, entrepreneure-salariée, qui la guide vers Avant-Premières. « L’avantage, c’est la formation en même temps que le développement des activités. Grâce à la coopérative, j’ai obtenu un micro-crédit pour aménager mon lieu, j’ai acquis des connaissances en administratif, en communication autour de mon savoir-faire. Ce parcours collectif et l’accompagnement personnalisé sont confortables et rassurants ». Guylaine met l’accent sur l’intérêt du groupe : « On rebondit grâce aux autres, on s’empare de leurs problématiques, on discute et on passe les moments de doutes ensemble. Les solutions sont énormes ». C’est ainsi qu’à germé chez elle l’idée de diversifier son offre à partir de compétences qu’elle développait dans le cadre associatif. A côté de sa « colo », elle propose une option éducation à la pension ou à domicile, de la remise en forme, du canicross, des cours individuels d’agility. « Mon chiffre d’affaires est en progression constante depuis mon arrivée à Avant-Premières, il y a un an et demi, et j’ai dépassé mon ancien niveau de salaire. Pour rien au monde je reviendrais en arrière. J’ai énormément gagné en confiance en moi, je me sens bien dans ma peau et tout découle de ça ! »
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Guylaine Kergueris
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